Avant de signer pour le cachet d’Hellraiser, et perdre ainsi toute dignité, Bruckner a réalisé The Night House ; long-métrage pour lequel il est parvenu à planter une ambiance sans forcer, avec un beau crescendo qui fait passer le spectateur du drame à l’histoire de fantôme ordinaire. Ordinaire, certes – et le film ne manque pas de gros sabots –, mais contée avec tact, avec un personnage central attachant (et une actrice investie) ainsi qu’une intrigue à étages fort agréable menée avec subtilité.
The Night House peut faire flipper aussi avec quelques effets bien sentis d’autant plus surprenants qu’il s’agit d’un drame qui se mue en histoire effrayante… si on le veut bien car il restera toujours cette incertitude concernant l’altération de la réalité induite par la douleur de cette pauvre femme en deuil…

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