Je lis ici et là qu’un certain Courbet aurait défini l’origine du monde.
Les astrophysiciens du monde entier ne s’offusquent pas, ils savent le peu de formation scolaire qui, caractérisât l’olibrius ; je cite la biographie de l’individu : « négligeant donc ses études classiques », « de moins en moins assidu aux études classiques », « les résultats médiocres […] en mathématiques ». Bref ! un cancre.
Ce mépris pour la connaissance scientifique est peut-être la raison pour laquelle le petit Courbet confond réceptacle et pourvoyeur.
Car, oui, à l’instar du nid qui reçoit les œufs, du réfrigérateur qui garde les bières à une température impropre à leur consommation, de l’hôpital qui tient le peuple soufrant à l’écart des bourgeois bien-portants, ou encore des frontières qui tiennent les pouilleux migrants en respect, la trousse à crayons dépeinte par Courbet n’est qu’un réceptacle, pas le pourvoyeur (donc l’origine) du monde !
Ce sont bien les œufs qui donnent la vie (pas le nid), les bières qui procurent l’ivresse (pas le frigo), le peuple qui dérange la bourgeoisie (pas les hôpitaux) et les migrants qui font chier (pas les frontières) !
L’origine du monde est ailleurs, dans les pourvoyeurs de vie que sont… les lobules testiculaires ! (voir schéma)
« Lobule testiculaire.
Anatomiquement, un lobule est un petit lobe ou une subdivision d’un lobe. Physiologiquement, c’est un regroupement d’éléments, d’acini, ou d’unités d’un organe, comme on en trouve dans le foie, le thymus, le poumon, le rein, le testicule, le pancréas. Dans le cervelet, le lobule central est la partie supérieure du vermis médian, lequel est situé entre les deux hémisphères (ou lobes) cérébelleux.
La lobulisation est un phénomène qui touche un tissu ou un organe, le faisant passer d’un état homogène à un état lobulé. » – © G. Dolisi
Un artiste osera-t-il enfin s’exprimer sur ce sujet épinœud ? (non, il n’y a pas de faute)
Quelle conclusion devons-nous tirer de cette magistrale démonstration ?
1. Que M. Courbet Gustave voulait simplement faire son intéressant et s’attirer les bonnes grâces des femmes à des fins copulatoires,
2. Nous pouvons noter qu’il est plus élégant de dire désormais « S’en battre les lobules ».

Merci, bonsoir,
Inbadreams

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