Film de série B d’action/horreur assumé, The Lair peine à séduire tant il se vautre dans la routine.
Il ne faut pas compter sur les interprètes pour relever le niveau, ceux-ci n’ont que des clichés faciaux à proposer pour jouer des personnages de durs/cassés/héroïques qu’on a vu mille fois dans des métrages autrement moins prétentieux.
Neil Marshall n’a pas fait grand-chose de sa carrière si ce n’est un Descent II plutôt décent. Il aligne les lourdeurs et les maladresses antinomiques d’un film d’action pour The Lair alors que le sujet (souterrain) prêtait à l’originalité.
Quant au scénario, il fait la synthèse bancale de dizaines de films de la même veine.
Les créatures ressemblent à ce qu'elles sont : des cascadeurs qui portent un costume de latex. Les clichés suivent les clichés, incohérences et invraisemblances comprises. Jusqu’à la nausée, quand le soldat afghan qui n’en est pas un ; affronte son propre père qu’il reconnaît à la montre enchâssée dans la peau de la créature qu’il combat !
Reste un semi-film d'amitié virile, de courage et d'héroïsme faisandé, c'est-à-dire américon.
1h37 pour en arriver à la triste conclusion suivante : le meilleur de The Lair se trouve être son affiche !

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