image décoQuand j'ai pris la décision de tenter ma chance pour cet appel à textes-ci, ce fut, tout d'abord, parce que j'ai beaucoup de sympathie pour Élodie et Cyril et que la perspective de travailler avec eux est toujours intéressante. Et puis parce que le thème ne m'inspirait rien d'original, de prime abord. J'ai pensé immédiatement au dragon, bestiole très riche en évocations ; difficile de faire plus cliché. Toutes mes errances me ramenaient à du déjà-vu. J'ai relu la définition du terme fabuleux et j'ai suivi les termes que j'y ai lu, un peu comme on erre sur la toile, d'un mot-clef à un autre, en s'éloignant de plus en plus du sujet originel. Une fois en compagnie du mot fable et de ses définitions, je me suis engouffré dans la brèche. Et quel meilleur ambassadeur de la fable que l’animal que j’ai choisi ?
Pour accompagner un tel animal, il me fallait un pygmalion crédible, invraisemblable en l’occurrence… Or, je suis né et j’habite dans le sud où les gens sont connus pour leur légèreté.
Ah, j’adore ces phrases et ces détours qui ne livrent aucune information et qui laissent le mystère aussi épais qu’à l’aube des temps ! Vous aurez compris qu’il vous suffit de lire la nouvelle pour dissiper les brumes.
Après ces atermoiements liminaires, l’écriture est venue facilement et rapidement. Le présent de l’indicatif s’est, une nouvelle fois, imposé et l’histoire a coulé, rapide, parce que je voulais à tout prix m’épargner un récit sérieux. Et, comme j’ai situé l’action dans le sud de la France, je me suis amusé avec les protagonistes de cette fable sanglante.

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